Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Rares sont les recherches menées sur les conséquences de la Guerre civile sur la maçonnerie espagnole. Ce n’est pourtant qu’avec une profondeur historique que l’on peut comprendre pourquoi celle-ci est aujourd’hui si faible. Après avoir rappelé ce que furent les débuts de la franc-maçonnerie en Espagne et le contexte de persécution qui s’installa très vite de la part de l’Église catholique, Adrian Mac Liman responsable du Centro Ibérico de Estudios Masónicos de Madrid et rédacteur en chef de la revue Papeles de Masoneria, montre, dans le numéro 7 de Critica Masonica, comment, un siècle plus tard, cette guerre civile et, surtout, la victoire des franquistes et la longueur du régime fasciste qui a suivi auront porté un coup sévère à une maçonnerie ibérique déjà fragile. Il détaille la manière dont s'est organisé vaille que vaille l’exil des maçons espagnols, notamment en France et au Mexique. Puis il regarde ce qu’ont été les conditions du réveil maçonnique ibérique, après la chute du fascisme et constate que la fragilité de la maçonnerie espagnole, qu’elle soit de langue castillane ou catalane, et son éclatement s’expliquent largement par cette histoire chaotique, .
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