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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

Le numéro 48 de « Franc-maçonnerie magazine » est sorti

Le numéro 48 de « Franc-maçonnerie magazine » est sorti

Le numéro48 (mai-juin 2016, 66 pages, 5,95€) commence par une tribune de Bernard Ollagnier sur la notion de courage, à partir du livre de Cynthia Fleury, La fin du courage (Fayard, 2010).

Il se poursuit par un dossier consacré à la franc-maçonnerie anglo-saxonne. Jean-Moïse Braitberg trace d’abord l’histoire de la rupture entre « réguliers » anglais et « libéraux » français , formule qui fournit le titre de Une de ce numéro. Cécile Révauger rappelle ensuite ce que fut le rôle de la maçonnerie britannique, toujours fidèle à la monarchie, au service de l‘Empire colonial. Simon Deschamps poursuit en regardant le cas spécifique de l’Inde britannique et Michel Jaccard conclut en posant la maçonnerie anglo-saxonne comme étant à la croisée des chemins, entre déclin avéré et hypothétique renouveau.

La rubrique « Tradition » comporte une étude d’Henri Pena-Ruiz sur Nietzsche « Du soupçon qui libère au grand oui à la vie » avec un sur titre « spiritualité et philosophie » dont on peut douter qu’il aurait plu au célèbre moustachu.

Suit un panorama des obédiences dans l’ordre de leur fondation, tableau qui revient régulièrement dans le magazine. On peut regretter qu’il ne mentionne pas les effectifs, ni les rites pratiqués et on se demande pourquoi il se limite à la France, la Suisse, la Belgique et le Portugal.

Les dernières pages sont dédiées à la très fournie rubrique « culture », avec quelques rares et courtes recensions de livres (il ne faudra pas se plaindre que les maçons ne lisent pas si on ne les incite pas à le faire), l’annonce du Salon maçonnique du livre et de la culture de Ronchin, le seul de cette région que l’on appelle désormais les « Hauts de France », un article sur le whisky par Jean-Moïse Braitberg « un rite écossais ancien… et très bien accepté », un papier humoristique de Jacques Ravenne sur les travers des auteurs de livres maçonniques.

Hervé Hoint-Lecoq propose, quant à lui, de scruter l’une des plus célèbres gravures maçonniques du XVIIIe siècle représentant des frères regroupés autour d’un tapis de loge, en se souvenant qu’elle est extraite d’un ouvrage hostile (Le catéchisme des francs-maçons de Léonard Gabanon, 1740) et qu’elle comporte quelques détails montrant la supposée désinvolture des participants, même si elle demeure un témoignage irremplaçable.

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