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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

Le nouveau Rocambole (n°77) est arrivé !

Rédac'

Après un double numéro consacré à Paul Féval, le 77e avatar de Rocambole (176 pages, 17 euros, abonnement pour quatre numéro à 49 euros) a choisi pour thème central : « Retours sur Edgar Poe ». Ce trimestriel fidèle à ce qui est devenu sa tradition, creuse le domaine presque infini de la littérature populaire, longtemps méprisée avant lui et quelques autres valeureux supports. C’est Daniel Compère qui dirige ces regards croisés sur le grand maître fondateur américain né à Boston en 1809 et mort à Baltimore en 1849.

Thierry Chevrier analyse d’abord les rapports qui se sont établis entre cet auteur et Mayne Reid, à Philadelphie, en 1843. François Rahier s’arrête ensuite sur l’étonnante aventure de L’Assassinat de la Rue Saint Roch d’Alexandre Dumas et s’interroge sur le fait de savoir si cet écrivain a ou non rencontré Poe. Puis Daniel Compère montre en quoi l’ensemble de l’œuvre de Poe ressortit d’un récit policier. Anthony Glinoer investit pour sa part l’œuvre qui a sans doute eu le plus d’influence en Europe, La Chute de la maison Ulster, qu'il pose entre « réminiscences adaptations et transfixions ». Quant à Agnès Pierron, elle tente de relier Poe et le grand Guignol. Pour clore le dossier, Jacques Baudou s’interroge sur ce qui reste d’influence dans les « dernières survies d’Edgar Alan Poe ».

Juste avant une chronologie précise des œuvres de Poe, établie par Daniel Compère, le rédacteur en chef de la revue, Jean–Luc Buard, devenu spécialiste reconnu des circulations internationales des littératures populaires au XIXème siècle depuis sa thèse sur Marie Aycard, interroge particulièrement dans sa contribution les sphères anglophone et germanophone et situe Poe, de par ce que fut sa diffusion internationale, dans la culture médiatique de son temps.Deux articles proposés en varia présentent d’abord L’Énigme de la rue Cassini de Georges Dombre, roman paru en 1910 en supplément du célèbre hebdomadaire L’Illustration, sous la plume de Jérôme Serle. Marie Palewska traite ensuite des images de la femme dans les œuvres du capitaine Danrit. Les rubriques habituelles complètent le numéro.

Signalons que Le Rocambole prépare tout une série de dossiers : sur le ciné-roman, la bibliothèque verte, les éditions Ferenczi, Jean de la Hire, L’Écho de Paris, Jules Mary, les robinsonnades, Maurice Level, l’édition catholique... Son champ de recherche est  donc bien infini, ou presque.

Le nouveau Rocambole (n°77) est arrivé !
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