Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Rédac'
« À l’occasion de sa réouverture, la bibliothèque Forney –bibliothèque d’arts décoratifs, métiers d’art et arts graphiques de la Ville de Paris– propose d’explorer l’histoire de la mode et des femmes dans la société française durant la Première Guerre mondiale ».
Trois commissaires pour cette exposition: Maude Boss-Krueger, Sophie Kurkdjian, Béatrice Cornet. Grâce aux prêts de Chanel ou Lanvin, du musée Galliera, mais aussi de la bibliothèque Marguerite Durand et la BNF, elles nous offrent un parcours montrant successivement l'engagement de la haute couture dans l'élan patriotique, la réalité des uniformes de l'arrière et les ruptures qui sont intervenues dans l'habillement, pour finir par se demander si la guerre n'aura pas eu sur les femmes un effet émancipateur. Certains documents présentés sont inédits, les magazines illustrés ayant fourni une partie du corpus.
L'exposition a lieu du 28 février au 17 juin à la bibliothèque Forney, 1, rue du Figuier, Paris 4ème.
Et à ce propos, comment les premières maçonnes étaient-elles habillées, au début du XXe siècle ? Qu’elles fussent membres du jeune Droit Humain ou des loges d’adoption réactivées par la Grande loge de France ? Eh bien, comme tout le monde ! Dans la mesure où la robe noire des sœurs portée en loge à la GLFF ne sera adoptée que bien plus tard et qu'au DH tout le monde a toujours maçonné en civil.