Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Rédac'
Entre caverne et lumière, c’est avec ce surtitre que Georges Bertin vient de publier un essai fictionnel consacré à ce qu'il imagine comme pouvant être l’imaginaire des francs-maçons lorsqu'ils sont en loge. Ce texte est édité par les éditions du Cosmogone. Pour ce travail, l'auteur a obtenu le prix Cadet Roussel au festival «Les Imaginales maçonniques et ésotériques d’Épinal ».
En 2014, la première édition de ce prix avait été décernée à Philippe Benhamou pour son roman Madame Hiramabbi, Concierge de la rue des trois frères (éditions Dervy). En 2015, Daniel Keller et Céline Bryon-Portet avaient remporté la palme avec L’Utopie maçonnique. Améliorer l’homme et la société (éditions Dervy).
Bénéficiant de deux préfaciers, Céline Bryon-Portet et Michel Maffesoli, Georges Bertin choisit comme point de départ la métaphore de la caverne, lieu de commencement et de fin, de protection et de destruction, assimilable aux enfers. Puis il prend l’image d’un vaisseau de lumière pour voguer sur les eaux bleues des loges de la même couleur, avant de s’en prendre à un monde académique qui sépare les approches des savoirs qu’il voudrait unifier dans un grand tout primordial.
Spécialiste des référents chevaleresques, Georges Bertin est adepte opératif du sacré et d’une conception de l’imaginaire fort répandue chez les spiritualistes, mais il ne refuse pas une action au dehors du temple et c'est nantis de ce voyage libérateur que les maçons s'en iront rayonner dans le réel…
