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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

« Les Lumières de la crypte, la franc-maçonnerie de l’Arche royale » de Joël Jacques

Auteur de plusieurs ouvrages spécialisés, Joël Jacques vient de publier aux Éditions maçonniques de France un nouveau livre sur Les Lumières de la crypte, la franc-maçonnerie de l’Arche royale. Il passionnera particulièrement celles et ceux qui s’intéressent au Rite Émulation dont l’auteur nous rappelle au passage qu’il est le plus pratiqué au monde. Tout y passe, du détail de la symbolique basée sur « un voile qui nous recouvre », aux influences mythologiques, lesquelles plongent aussi bien dans un imaginaire druidique que dans la Grèce antique, en passant par les forêts d’Écosse et bien évidemment la Bible. Le lent processus de formation du rite et de ses variantes n’est pas oublié.

 

Tout ce qui a présidé à la création de la maçonnerie des Moderns est passé en revue, ce qui permet de montrer en action une galerie de personnages ayant œuvré au cours de l’histoire récente. La création et le fonctionnement du Druid Order sont également étudiés, l’ouvrage se terminant par une réflexion sur la volonté hégémonique de la maçonnerie anglo-saxonne, pas aussi apolitique qu’elle le prétend souvent, mais aussi sur le détail de ses grades cryptiques. Ce n’est pas un hasard si l’auteur se réclame d’une position de chercheur en matière d’usage des représentations et de leur place dans les rituels, posture qu’il affine livre après livre.

 

L’intérêt de ce travail tient en un savant mélange d’histoire et d’imaginaire que l’on ne peut certes pas mépriser, dans la mesure où il a structuré toute une sociabilité anglo-saxonne qui, si elle très peu connue en France, sauf de quelques pratiquants, n’en possède pas moins un intérêt sociologique certain si l’on veut connaître les tenants et aboutissants enfouis du Brexit. Le fait que la maçonnerie britannique et nord-américaine soit en déclin quantitatif n’en fait pas moins un excellent objet d’étude.

(Dans Critica Masonica n°11, Joël Jacques avait publié : « L’Arche Royale. Un mystère autour des Grades Cryptiques »).
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D
Pour la FM française qui paraît il est de l’ordre de 150000 membres, il serait intéressant de savoir combien de membres démissionnent après quelques années ! Quant aux jeunes, il me semble que d’entrer dans la FM n’a aucun intérêt pour être avec des gens âgés qui pontifient !<br /> C’est comme la FM anglo saxonne que des seniors ????<br /> Je croyais que le Royal Arch était dans toutes les obédiences même à la GLFF<br /> Frat ! MD
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