Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Arsène
Pierre-Yves Ruff, grand spécialiste du protestantisme progressiste présente un ensemble de textes consacrés à un poète écossais considéré comme atypique, Robert Burns (1759-1796). Franc-maçon, il fut notamment l’auteur d’un chant connu de toutes et tous dans sa traduction française : « Ce n’est qu’un au revoir mon frère » et dont le titre original est : « Auld lang Syne » ? Philippe Besson et Serge Lhopitault ont dirigé cet ouvrage publié chez Theolib dans la collection Galaad.
Une vingtaine de textes courts permettent de cerner le personnage autour des thèmes de l’ancrage dans les Highlands, du banquet, des travaux de table et des poèmes, certains auteurs ayant fait le pèlerinage sur les lieux qui nourrissent un imaginaire fort et permettent de jouer sur des références lointaines. Dans ce cas, il ne s’agit pas de retrouver un rituel « primitif », mais de prendre racine dans un lieu d’exercice de la libre pensée par un poète dont la statue orne la plus grande place de Glasgow.
[Private Joke] Que nos lectrices et lecteurs, de rite « écossais » ou non, apprennent par cœur le premier couplet et le refrain qui suivent, un « Au revoir mon frère » en écossais garanti pure malt et nous leur garantissons du succès à leurs prochains travaux de table :
Should auld acquaintance be forgot
And never brought to mind
Should auld acquaintance be forgot
And auld lang syne ?
For auld lang syne, my jo
For auld lang syne
We’ll tak’ a cup of kindness yet
For auld lang syne