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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

Revues reçues à la rédaction – La Tribune des athées (168) et La Raison (662)

Rédac’

 

La Tribune des athées n° 168

L ‘illustration de couverture de ce nouveau numéro nous aura fort divertis. Elle représente le dernier repas du Christ, les convives étant répartis en quatre tables, avec cette légende : « Dans le dernier numéro, ils ont été verbalisés, maintenant ils respectent la distanciation physique ».

Quant au contenu du sommaire, nous retiendrons des nouvelles de la Tunisie, où, d’après un article paru dans Le Point en février dernier, le taux de non-croyance serait monté à 45,70% chez les jeunes de 18 à 29 ans. Cela n’empêche pas hélas que certains militants soient obligés de fuir leur pays, à cause du gouvernement islamiste.

À lire ce qu’écrivent dans ce numéro les habitués sur les questions de la laïcité ou du communautarisme, on constate que l’expression est moins alambiquée qu’ailleurs lorsque le point de vue athée est affiché clairement, avec une toile de fond qui pourrait se formuler ainsi : « Arrêtez de nous parler de religion, cela nous offense ! »

Jean-Marc Capmarty revient sur la tension qui peut exister entre un Occident, et même au delà, de plus en plus athée et un univers de misère pour partie menacé par le réchauffement climatique dont les habitants se réfugient dans une chimère consolatrice, dans un article dont le titre reprend la célèbre formule : « la religion est une maladie sexuellement transmissible ».

 

La Raison n° 662 (juin 2021)

« La libre pensée en défense de la culture », tel est le titre général proposé. D’entrée, Christian Eyschen nous fait l’amitié de chroniquer le numéro 17 de Critica masonica, consacré à la démocratie. L’auteur se félicite de la contribution d’Isabelle Kersimon, présidente de l’institut d’études et de recherche sur les radicalités.

Tiens, à propos de gender studies, le même Christian Eyschen regrette qu’il soit reproché aux obédiences maçonniques monogenres d’être sexistes. Eh bien oui, elles le sont ! Et, comme nous l’avons montré sur ce blog, elles sont même hors la loi, eu égard aux dispositions antidiscriminatoires. D’un simple point de vue disons politique, le fait de se retrouver sur cette question de la mixité en retard sur l’ensemble de la société, y compris l’Académie française, aux côtés de la Sainte Église Apostolique et Romaine, peut en tout état de cause, laisser rêveur.

On trouvera également dans ce numéro une entrevue avec Marylène Patou-Matis, préhistorienne spécialiste du monde néanderthalien. Elle revient sur la question de ces espèces différentes qui auraient été cependant interfécondes, avant de nous promettre, pour un prochain numéro un développement sur l’un de ses sujets d’étude : « la femme dans la préhistoire ».

Avec « L’Espagne rouge et noire » par Christian Eyschen, « Anatole France, un parcours littéraire et politique » par Gérard Cusin, La Raison continue de témoigner de la diversité de ses thématiques, parmi lesquelles la lutte contre la construction d’une université catholique à Annecy, dont il serait scandaleux qu’elle bénéficie du moindre euro de subvention publique alors même que l’Université française a été considérablement appauvrie ces dernières années par les politiques de disette budgétaire gouvernementales.

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