Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
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Crédits : sabordages.com
Docteur et HDR en Sciences de l’information et de la communication, essayiste, socio-historien, Jean-Pierre Bacot nous transporte au début du XXème siècle à la naissance du néolibéralisme.
Si le colloque Lippmann de 1938, connu des historiens de l’économie, est revenu à l’ordre du jour, avec notamment le livre de Barbara Stiegler (Il faut s’adapter Gallimard, 2019), comme moment fondateur du néo libéralisme, l’affaire apparaît en réalité plus complexe. L’auteur cherche à démontrer que c’est le philosophe d’extrême-droite Louis Rougier qui en fut le coordonnateur et qu’il rassembla des économistes d’origines idéologiques différentes. Le colloque eut également des suites avec, entre autres, la société du Mont Pèlerin. Plus important encore, le fait que l’autoritarisme que l’on constate aujourd’hui possède des racines anciennes avec les textes de Carl Schmitt. Il reste à espérer un nouveau virage keynésien avec intervention de l’État, dicté par les circonstances.
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