Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
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Les humeurs de Gaston
La Russie de Vladimir Poutine vaut-elle mieux que l’URSS finissante de Mikhaïl Gorbatchev ? Aussi autoritaire que soit son règne, le chef du Kremlin n’est pas parvenu à ce jour à faire vacciner sa population au delà du tiers et son pays restera covidé pour des années encore.
Devenue indépendante, l’Ukraine est en état de guerre larvée entre sa partie orientale, russophone et orthodoxe et sa partie occidentale, de langue ukrainienne et de confession uniate. Elle souffre dans l’indifférence générale et ne s’en sort pas mieux côté virus.
La Biélorussie de Loukachenko, véritable dictature à peine poststalinienne sert de repoussoir à l’Europe occidentale. Sa population ne veut pas du vaccin russe Spoutnik et se prépare également à traverser un long tunnel sanitaire.
La Hongrie de Viktor Orban ne vaut guerre mieux avec son fort penchant nationaliste, masculiniste, homophobe et la tentation d’un parti et d’une religion catholique hégémoniques. Avec des vaccins russe et chinois, le résultat est un peu moins mauvais que pour les pays voisins
La Pologne, qui retrouve son catholicisme ancestral dont on sait ce qu’il produisit jadis, recueille les subventions européennes, tout en refusant toute loi commune, a tout de même réussi à vacciner la moitié de sa population, ce qui est loin de suffire à la sortir d'affaire.
La Tchéquie, la Slovaquie, la Bulgarie, la Roumanie tentent de surnager et de retenir une population qui, surtout pour les deux derniers pays cités, à quoi il faut ajouter la Moldavie, a tendance à fuir en espérant de meilleures conditions de vie. La défiance des habitants envers le vaccin, notamment en Bulgarie, lanterne rouge européenne en la matière, promet à toutes ces contrées jadis sous orbite soviétique un avenir hospitalier catastrophique.
Quant à l’ancienne Allemagne de l’Est, elle n’a jamais trouvé ce qu’elle fut dans l’entre-deux-guerres et concentre les miasmes renaissants, même si l4Etat l'aide à surnager, y compris du côté sanitaire.
Dans tous les cas, inutile de le souligner, pas de maçonneries, hors l’Allemagne où elle vivote, si ce n’est aux ordres du pouvoir.
Donc, tout va mal ? Peut-être suffit-il d’attendre la fonte du permafrost et la décadence démographique des pays qui refusent les immigrés, sans faire pour autant d’enfants, pour que le déséquilibre s’accentue et qu'on le prenne enfin en compte. Le stalinisme aura décidemment ait bien du dégât…
