Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
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Jean-Pierre Bacot
Il y a certes sujet plus joyeux que celui que les derniers Cahiers de l’Alliance ont choisi de traiter. Certes, comme il nous l’est rappelé, « vivre c’est apprendre à mourir », et certains rituels nous confrontent à nos fins dernières. Que celles et ceux qui n’auront pas peur de se lancer dans ce dossier sachent que plusieurs articles le structurent, dus pour la plupart à des auteurs et une autrice habituels de cette revue de la GL-AMF, quatorzième numéro.
Pour Fred Picavet, « On ne badine pas avec la mort » (ce serait un drôle de marivaudage) et pour Gaston-Paul Effa « Les morts ne sont pas morts » (tentation spirite ?). Marie de Hennezel estime que « Face à la mort nous sommes tous frères » (et les sœurs, demanderons-nous ?) quand François Xavier Tassel considère que la mort nous permet de décrypter la société (tiens, du social ?).
Jacques Trescases propose des réflexions d’un initié sur la mort (le vieil homme qui est en nous ?). Quant à Gaël de Kerret, il nous écrit une lecture des tenues funèbres « Du songe à la mort » (songer au défunt ?). Enfin, on doit à Jean Dumonteil un article sur « Franc-maçonnerie ou l’amour de la mort » (Ici, on touche au masochisme).
On nous aura pardonné ces quelques facéties face à un sujet si terrible et, promis, nous ne dirons pas que cette revue est bien illustrée. On nous a jadis reproché de privilégier la forme au fond.
