Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Et Ludovic Jeanne leva un lièvre, prouvant que tout n’avait pas été dit sur ce qui marque l’accession au grade pivot de la franc-maçonnerie, tous rites confondus : la maîtrise. Preuve en est la présence dans la cérémonie de réception d’un « neuvième maître » que l’auteur est allé dénicher dans un rituel peu connu de 1788, le personnage ayant disparu depuis. Dans une démarche historique et analytique rigoureuse, Ludovic Jeanne a parcouru des dizaines de rituels, scrutant l’adaptation qui en a été faite depuis le texte original par diverses obédiences et à plusieurs époques. Il cherche non seulement à retrouver, ici ou là, la trace de ce neuvième maître, dont il pointe la fonction éthique, notamment à travers une vertu de ténacité, mais il nous pousse aussi à réfléchir sur les conditions d’occultation de ce personnage au profit d’une adoption, à un autre niveau, de cet élément dont au comprend au fil de l’article qu’il est loin de s’avérer anecdotique.
Ceci n’est qu’une bande-annonce, abonnez-vous !
Et retrouvez Critica Masonica au 25e « Salon de la revue » et au 13e « Salon maçonnique du livre de Paris ».