Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Après avoir rappelé que les religions ne détiennent en rien le monopole de la spiritualité et signalé qu'à son avis la franc-maçonnerie libérale constitue précisément une forme de spiritualité laïque, Christophe Richard se pose la question de savoir s’il existe vraiment des points communs entre bouddhisme et franc-maçonnerie, comme beaucoup le prétendent aujourd’hui, et si le bouddhisme doit, lui aussi, être rangé parmi les offres de réflexion intérieure non religieuses. Parmi les points communs, Christophe Richard évoque l’absence de dogme, l’éthique, une vision similaire du don, le souci d’égalité, l’initiation et les symboles. Est-ce à dire, pour autant, que le bouddhisme est, comme la franc-maçonnerie libérale, une spiritualité laïque ? Pour Christophe Richard, on en est loin, dans la mesure où, selon lui, le bouddhisme est bien, quoi qu'on en dise souvent, une religion.