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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

À propos des « Grands maîtres du Grand orient de France du XVIIIe siècle à nos jours »

À propos des « Grands maîtres du Grand orient de France du XVIIIe siècle à nos jours »

Cet ouvrage collectif publié aux éditions Conform plonge profondément dans l’histoire de la franc-maçonnerie française et de ceux qui furent à sa tête. Prenant date en 1726 à l’ouverture de la première Grande loge de France qui se fondra dans le Grand orient de France (GODF) en 1773, il parcourt près de deux siècles et demi.

Des trois premiers grands maîtres jacobites de la maçonnerie française, Philip Wharton (1728-1731), James Hector Mc Leane (1731-1736) et Charles Radclyffe, comte de Derwentwater (1736-1738) jusqu’à Christian Pozzo Di Borgo (1988-1989), soixante-huit grands maîtres (ou présidents du Conseil de l’ordre selon les époques) font l’objet d’une notice et d’un portrait.

Le travail est sobrement réalisé par sept spécialistes évitant toute hagiographie. Certains, comme Frédéric Desmons (cinq mandatures entre 1887 et 1910), Arthur Groussier (idem entre 1925 et 1945), Francis Viaud (trois élections entre 1943 et 1956) ou Frédéric Zeller (1971-1973) sont plus connus que certains que ce livre sort de l’oubli.

Pour plusieurs grands maîtres, il a été visiblement impossible de trouver le moindre portrait, le plus récent de ces « sans visage » étant Gaston Bouley qui fut président du Conseil de l’ordre de 1910 à 1911. La galerie s’arrête à ceux qui sont passés à l’Orient éternel. Les seize dernier, de Jean-Robert Ragache à Daniel Keller attendront, on le leur souhaite le plus longtemps possible. Le premier grand maître dit « de couleur », d’origine martiniquaise, aura été Marcel Ravel (1956-1961). Quant à la première femme à bénéficier d’une rubrique dans une prochaine édition... on ne sait si l’imprimerie existera encore.

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