Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Rédac,
Comme nous l'a révélé, Hiram.be : Patrick Kessel, président du Comité Laïcité République, vient d’écrire sur le site du Comité un texte dans lequel il se félicite que ne soient pas considérées comme islamophobes des associations qui luttent contre l’intégrisme islamiste.
Voici ce qu’a déclaré le Président, ancien Grand maître du Grand orient de France :
Les « Indigènes de la République » et les « Indivisibles », associations communautaristes militantes, viennent d’être déboutées dans les procès qu’elles avaient intentés à Pascal Bruckner et à Jeannette Bougrab .
Le philosophe et l’ancienne ministre étaient assignés en justice pour avoir estimé que les associations qui avaient accusé Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie portaient une part de responsabilité dans l’attentat barbare contre l’hebdomadaire et nos amis.
Les deux associations qui accusent régulièrement les défenseurs d’une laïcité sans qualificatif d’être des «islamophobes » en sont pour leurs frais. Elles sont condamnées à payer respectivement 1 500 euros à Pascal Bruckner et 2 000 euros à Jeannette Bougrab. Le président du Comité Laïcité République (CLR), ainsi que Laurent Bouvet, Sihem Habchi, ancienne présidente de l'association Ni putes, ni soumises (NPNS), Luc Ferry, ancien ministre, Riss, directeur de Charlie Hebdo, avaient été cités comme témoins par la défense.
Non contentes de diffuser une idéologie nauséabonde, ces associations voulaient interdire que l’on puisse les critiquer. Heureusement, cela n’a pas fonctionné. Il ne suffit pas de se prétendre victime en permanence pour s’exonérer de ses responsabilités intellectuelles », a déclaré Richard Malka l’un des deux avocats de la défense. En ces temps de grande confusion où trop de voix intellectuelles et politiques cèdent au communautarisme et fragilisent la laïcité quand ils ne la menacent pas, ne boudons pas notre plaisir quand la justice aide à séparer le grain de l’ivraie.
Récemment, deux lauréats du Prix de la Laïcité, décerné chaque année par le Comité Laïcité République, avaient gagné le bras de fer qui leur était imposé par des tenants du communautarisme. Samuel Mayol, accusé d’islamophobie, suspendu professionnellement et par ailleurs menacé de mort, a ainsi été réhabilité dans l’affaire de l’Institut universitaire de technologie (IUT) de St Denis et réintégré dans ses fonctions. Djemila Benhabib a gagné le procès que lui a intenté une association islamiste devant la justice québécoise. Mais cette dernière a décidé de faire appel. Les nombreuses associations laïques regroupées dans le comité de soutien à Djemila Benhabib se mobiliseront à nouveau. »