Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Rédac'
Le deuxième tome du Médaillier des loges de la Grande loge féminine de France (GLFF) vient de paraître chez Conform éditions. Il concerne les ateliers créés à partir de novembre 2010 (loge 437, Gaja Aeterna à l’orient de Varsovie, Rite écossais ancien et accepté-REAA) à janvier 2001 (Source vive à l’orient de Montpellier, Rite français-RF). Un petit texte éclaire dans chaque cas le symbolisme de la médaille et le sens du titre distinctif. L’ouvrage de 48 pages, vendu 14 euros se présente sous un format carré. Le premier volume, plus épais, publié en 2010 est toujours disponible. L’éditeur propose les deux tomes au prix de 39 euros.
On notera que 8 loges scandaleusement rebelles ne se sont pas dotées de médaille pour égayer leur robe noire et que, par ailleurs, 27 ont disparu depuis 1973, la GLFF comptant aujourd’hui quelque 470 loges en activité en France et à l’étranger.
Ce type de livre devrait permettre un jour à la recherche de travailler sur les registres mythologique, philosophique, symbolique et esthétique auxquels l’imaginaire des maçonnes aura fait appel à toute fin de mesurer leur spécificité.