Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
18 Décembre 2018
Si les recherches menées depuis les trois siècles d’existence de la franc-maçonnerie spéculative ont porté essentiellement sur son histoire, ses symboles et ses sources, sur la biographie de ses personnages marquants ou la vie de ses loges, force est de constater que les approches anthropologiques sont restées souvent en filigrane de nombre de ces études. Pourtant, le besoin de « l’homo maçonnicus », celui qui s’interroge sur les arcanes du vivant, sur sa spiritualité comme sur son éthique, le conduit à parcourir le cursus de rites aux multiples visages dans lesquels il vient puiser les ressources axiologiques nécessaires pour poursuivre sa quête et étancher sa soif de connaissances et d’altérité.
Ces pratiques rituelles (dans la totalité des grades post-magistraux), aux accents symboliques usuellement sacralisés, relèvent d’invariants anthropologiques et sociologiques, culturels et cultuels, empruntés essentiellement aux civilisations occidentales et plus particulièrement à celles du bassin méditerranéen, dans un contexte latitudinaire lors de leur création anglo-saxonne...
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