Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Né au xviiie siècle de la rencontre improbable d’un système maçonnique néo-templier venu d’Allemagne et des troublantes opérations théurgiques de Martinès de Pasqually, le Rite Écossais Rectifié (RER) a toujours été marginal et n’a guère prospéré qu’en France. Longtemps éteint, il a cherché à y reprendre force et vigueur et à s’y affirmer depuis le début du xxe siècle. Complexe mais souvent passionné, il devra, pour vaincre le temps, surmonter trois écueils qui marquent pourtant son identité foncière : sa structure maçonnique – peu compatible avec les cadres obédientiels classiques ; son rapport à la doctrine du martinésisme – car il en a définitivement abandonné les pratiques ; son caractère fondamentalement chrétien – si difficile à comprendre et plus encore à faire admettre dans le temps qui est le nôtre. Ainsi, le RER, à l’instar du phénix qui est un de ses symboles principaux, n’en finit pas de renaître…
Retrouvez l’article complet ici, seulement disponible dans le numéro 14 de Critica Masonica.