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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

Revue Réseaux n°225 - « L’action publique au prisme de la gouvernementalité numérique »

Rédac’

Dirigé par Séverine Arsène et Clément Mabi, ce nouveau numéro (225) de la revue noire, 38 ans d’âge, publiée aux éditions de la Découverte, s’inscrit dans une problématique que l’on pourra dire d’actualité. Le simple énoncé des articles montrera à quel point le sujet est creusé par les chercheurs qui gravitent dans le milieu de sciences sociales.

Anne Bellon revient sur l’élaboration de la loi « République numérique » en proposant une sociologie du travail politique de ce qu’elle appelle les « réformateurs numériques ».

Séverine Arsène, qui connaît fort bien la Chine, s’intéresse à la manière dont fonctionne le crédit social dans ce pays, autour de deux notions qu’elle articule, la discipline et la morale.

Romain Badouard regarde de son côté comment se modère la parole sur les réseaux sociaux et quelles sont les politiques des plateformes, en termes de modération de contenus.

Marie Alauzen étudie les « splendeurs et misères d’une start-up d’État » à travers ce que furent les discussions sévères à propos de la lutte contre le non-recours aux droits sociaux.

Sébastien Shulz travaille sur la transformation de la frontière entre l’État et les citoyens en étudiant ce que fut la trajectoire de la Base d’Adresses Nationale « entre contribution citoyennes, autogouvernement et État-plateforme.

Clément Henin se demande, aux limites de la science-fiction, comment il est possible de confier une décision vitale à une machine, à propos d’un logiciel programmant les greffes dans un hôpital.

En fin de ce dossier que bien des décideurs devraient lire d’urgence ou faire lire si le temps leur manque, Clément Mabi s’empare de deux réalités : la « civic tech » et la « démocratie numérique » pour se demander si elles peuvent « ouvrir la démocratie ».

Comme de tradition, un article nous est proposé en Varia, avant deux notes de lecture. Il est signé Pierre-Marie Chauvin et propose une réflexion sur « la mise en scène de l’invisibilité », en prenant le cas du street artist Bansky.

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