Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Joël Jacques. Écrivain, spécialiste de la franc-maçonnerie, conférencier.
Résumé :
Le « développement des technosciences imposait d’envisager un nouveau système de valeurs accompagnant la production d’êtres nouveaux et légitimant le pouvoir de ceux qui bénéficieront des technologies d’augmentation de l’être humain. » Peter Sloterdijk
Le transhumanisme, cette idée d’utiliser le progrès scientifique et toutes les ressources des NBIC au service de l’amélioration de l’homme, est probablement un des sujets les plus disruptifs de notre siècle. Notre conscience n’a connaissance que de l’être éphémère qui l’héberge. Il s’agit de ce que la religion et la société ont toujours présenté comme le sommet de la Création, pic prétendument inaccessible. Le transhumaniste n’admet pas de limite à la finitude. Dieu n’a jamais été parfait, nous non plus, mais nous, nous en avons conscience et nous nous proposons à corriger ses erreurs. Dès lors que nous n’admettons pas la finitude de l’homme, admettons au moins que celui-ci soit la valeur suprême. C’est l’une des définitions de l’éthique tout autant de l’humanisme. C’est aussi une définition du transhumanisme.
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