Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
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Jean-Pierre Bacot
Les deux titres de couverture de ce dernier numéro marquent bien la double vocation de la Libre Pensée : plonger dans l’histoire en célébrant Garibaldi « héros des deux mondes » et annoncer de la journée internationale de la libre pensée le 20 septembre. Un bandeau rend également hommage à Terry Anderson (1946-2022) qui fut de 2006 à 2017 président le la National Secular Society britannique.
Nous ne donnerons pas le détail des articles consacrés notamment aux États-Unis, tous plus intéressants les uns que le autres, pour nous arrêter sur la recension d’un livre de Jean Jacques consacré aux luttes sociales du temps des corporations. L’ouvrage ne fait pas l’impasse sur la récupération de ce mode de fonctionnement par les fascistes de Vichy.
Un article de Patrick Boistier est consacré à quelques figures papales croquiniolesques et deux autres à l’histoire et l’actualité du Canada. On notera également un papier sur Émile Combes et le Combisme, signé Jean-Marc Schiappa. Combes n’était pas un partisan de la Séparation, il voulait couper l’Église de France du Vatican et, en quelque sorte, la nationaliser.
Pierre-Henry Ruff revient sur les écrits et la correspondance de Dreyfus, textes qui soulignent, s’il le fallait encore, comment ce brave soldat fut utilisé comme victime expiatoire par ceux dont il vaut mieux oublier le nom.
Dernier article à ne pas manquer, celui que signe Alain (Georges) Leduc sur le blasphème, considéré jadis comme un péché de la langue, dans lequel il revient sur le drame de Charlie Hebdo et quelques expositions qui firent scandale.
