Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
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Jean-Pierre Bacot
La revue Renaissance traditionnelle qui vient de se relancer et de changer de maquette - nous en avons rendu compte – organise, sous l’égide du Cercle d’Études qui lui est associé, le septième colloque de son histoire, le samedi 5 octobre 2024 à Paris, de 10 heures à 17 heures, à la Maison Maria Deraismes, (Siège du Droit Humain), 9 rue Pinel, 75013 Paris (Métro Ligne 6 "Nationale").
Le Colloque aura pour objet : "Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) : Quel héritage, deux siècles plus tard?".
Entré en maçonnerie à l’âge de 20 ans et décédé à 94 ans, le célèbre Lyonnais a déjà fait l’objet de nombreuses recherches sur son existence, ses expériences et ses écrits, mais il est temps de se remettre à la tâche, se sont dit l’inépuisable Roger Dachez et ses apôtres.
Le colloque commencera à 10 heures et la matinée comprendra deux exposés : Dominique Vergnolle traitera de « Jean-Baptiste Willermoz et la Stricte Observance Templière », puis Jean-Marc Vivenza parlera des rapports entre Willermoz, Martinès et les élus Coëns. Viendra ensuite le temps d’un bref débat avant le déjeuner qui est indiqué comme libre.
Les travaux reprendront à 14 heures avec Dominique Clairembault qui entretiendra l’assistance des relations entre Willermoz et le « Philosophe inconnu ». Enfin Roger Dachez s’intéressera aux aspects secrets du personnage entre théologie et magnétisme. Ces deux exposés seront également suivis d’une séance de questions/réponses.
La journée d’études se terminera avec une table-ronde sur le thème : « Que reste-t-il de Willermoz, deux siècles après sa mort ? », avec Roger Dachez (modérateur), Dominique Vergnolle, Jean-Marc Vivenza, Dominique Clairembault et Gérard Gendet.
Une participation de 20 euros sera demandée, avec réduction pour les abonnés à la revue (10 euros et possibilité de coupler les deux pour 70 euros). On peut espérer que les actes soient un jour publiés dans un numéro de cette revue qui est la plus sérieuse de toute la production spécialisée francophone, travaille essentiellement sur archives et remet régulièrement l’ouvrage sur le métier.
Comme il n’y aura de la place que pour 300 personnes, il est prudent de réserver dès à présent à secretariat.rt@fmtl.fr.
