Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.
Max Weber s’appuie sur le constat que durant des siècles, chaque religion monothéiste s’est présentée comme porteuse exclusive de la Vérité relative à la vie et à son cadre social. On le sait, aujourd’hui, la disruption technologique, l’info-tech, la bio-tech, ouvrent la porte à d’innombrables scénarii catastrophes portés par des groupes parfois scientifiques ou parfois religieux et souvent extrémistes. Mais, quelles sont les réponses de ces groupes à cette modernité qu’ils présentent comme une menace et dont ils prétendent enrayer la progression ? La rencontre entre la religion judaïque et la philosophie grecque, personnifiée par Saint Paul et sa doctrine, paracheva le concept d’« universalisme » et installera l’outil de conquête totalement intégriste qui justifiera l'existence de normes uniques régissant l'univers dans sa totalité qui définira la société idéale autant que la morale. Aujourd’hui, certains pointent avec crainte l’approche de la singularité, le moment où la machine prendra le pas sur l’homme. Dans ce cas, il est évident que les NBIC représentent une nouvelle forme possible de panthéisme qui ramènerait le cycle religieux à sa source en un éternel recommencement au cœur duquel l’Intelligence Artificielle deviendrait le Dieu pantocrate.
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