Livres reçus à la rédaction

« Ce qui nous fait “Humain” », de Claude Saliceti

L’auteur apporte sa contribution à l’éternel débat sur la notion d’humanisme, si chère aux francs-maçons. Il construit sa réflexion autour de la notion de sens : de la conscience à la quête du sens ; les chemins du sens ; l’humain maître du sens ; le retour au sens… au bon sens.

Dans son épilogue, Claude Saliceti, liste ce dont l’homme moderne est désormais certain en termes notamment de réalités scientifiques et de conscience de l’imperfection du monde. Il plaide pour une attitude sereine, la seule qui soit possible pour espérer le tissage d’un lien fraternel teinté de spiritualité entre les humains.

Françoise Saliceti offre en conclusion un poème dédié à l’Un, l’Être ou Dieu qui est en nous.

Numérilivre, collection quête et spiritualités, 15 euros.

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« Que la joie doit dans les cœurs », de Jean-Pierre Thomas

Cette expression figure dans les rituels du rite écossais ancien et accepté. Plongeant dans l’histoire, l’auteur met en garde contre les joies dont peuvent faire preuve les pires des tyrans, pour en venir à ce qui fait agrégation des maçons autour d’une injonction à se mettre en état de recevoir et de donner. Une joie qui ne doit pas être confondue avec le plaisir. Le seul risque est d’arriver progressivement à un bonheur nourri de philosophie spiritualiste et de partage.

Jean-Pierre Thomas offre en conclusion une variation sur l’hymne à la joie de Schiller (« An die Freude »), mise en musique par Beethoven dans sa IXème symphonie. Que ni l’un ni l’autre n’aient été maçons n’enlève rien à la force de leur duo. On notera que l’Europe a choisi pour faire de cette musique son hymne, un texte davantage humaniste et laïque.

Numérilivre, collection le franc-maçon dans le temple, 18 euros.