Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

Des nouvelles de la Grande loge féminine de France (GLFF)

Des nouvelles de la Grande loge féminine de France (GLFF)

Créée en 1952, la Grande loge féminine de France (GLFF) a pris la suite d’une Union maçonnique féminine qui regroupa en 1945, avec une petite centaine de membres, cinq des onze loges d’adoption installées par la Grande loge de France avant guerre. En 1959, la GLFF abandonna le rite d’adoption (sauf la loge Cosmos qui le perpétue), pour le rite écossais ancien accepté (REAA), puis elle s’ouvrit au rite français (1973) et au rite écossais rectifié (RER, 1974). Des structures de hauts grades existent pour ces trois rites.

Aujourd’hui, l’obédience en robe noire frise les 14 000 membres pour 413 loges, dont 310 travaillent au REAA, 116 aux trois variantes du rite français, 8 au RER et une au rite d’adoption. A cela s'ajoute plus d'une trentaine d’ateliers situés hors frontières, dont quatorze établis en Afrique. Certaines de ces loges constituent les embryons d’éventuelles futures grandes loges féminines indépendantes à l’image des belge, suisse, portugaise, espagnole, vénézuélienne… déjà créées par la GLFF.

Il semble que cet effectif ait fini en 2015 d’augmenter d’année en année et que l’obédience soit marquée par un certain vieillissement, mais il faudra attendre les prochaines années pour savoir si l’option purement féminine perd effectivement de son attrait par rapport à la mixité et si l’âge moyen évolue.

Selon le blog La Maçonne, la féminisation des noms des intitulés des postes d’officières, option spécifique des obédiences féminines et de quelques rares loges mixtes (« vénérable maîtresse », « surveillante », « oratrice »…) daterait des années 1970. Ce choix est, quoi qu’il en soit, l’une des spécificités de la GLFF, et par ailleurs de la Grande loge féminine de Memphis-Misraïm, où les robes sont blanches.

Par ailleurs, une affaire récente concernant justement « La Maçonne » semble avoir mis l’accent sur un rapprochement de fait entre la GLFF et la Grande loge de France dans une sorte de famille écossaise, les deux obédiences, structurellement mono sexuées, ne se faisant pas concurrence et tentant de faire bloc face à la puissance du Grand orient de France, avec la bénédiction involontaire de la Ministre de l’éducation

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
A Marie France<br /> OK pour les loges d'adoption<br /> Quant à la GLFF, on attend des éléments précis pour savoir si cela date de l'UMF et si cela est plus tardif quand intervint la décision.<br /> Quant à la maçonne, Remi, elle a le mérite d'exister<br /> Celles et ceux qui ne font rien ne risquent pas d'être critiqués et si son information sur la féminisation dans les années 70 est fausse, bis rapetita, qu'on nous en amène la preuve
Répondre
R
Pourquoi, à quelques jours d’intervalle, publier deux fois le même article alors qu’une seule fois aurait suffi ?<br /> Et pourquoi citer « la maçonne » soi-disant membre de cette obédience, mais qui ne fréquente plus sa loge depuis des lustres...<br /> La Règle en douze points est à revoir mon BAF....
Répondre
R
Bonjour<br /> <br /> En fait cet article n'a pas été publié deux fois, mais si vous faites partie des abonnés, vous avez reçu deux notifications suite à une erreur de notre part dans la programmation des publications.<br /> Bonne soirée
D
la mise au féminin de tous les offices et plus à la GLFF remonte plutôt au XVIII ème siècle où le féminin était utilisé dans les loges d'adoption créées pour accueillir les franches -maçonnes.
Répondre