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Blog d'étude critique et académique du fait maçonnique, complémentaire de la revue du même nom. Envisage la Franc-Maçonnerie comme un univers culturel dont l’étude nécessite d’employer les outils des sciences humaines, de procéder à une nette séparation du réel et du légendaire et de procéder à la prise en compte de ce légendaire comme un fait social et historique.

"Colombe, l'espionne des Rohan", d'Alain Bellet

Diotime

Au fil des deux confinements, les 528 pages de ce roman historique, publié aux éditions Alcide, ont été écrites en quelques mois par l’écrivain Alain Bellet, une façon assez personnelle de célébrer à sa guise le Quatre-centième anniversaire des guerres meurtrières de Richelieu ! Rappelez-vous la silhouette du Cardinal dans nos livres d’école élémentaire… Ce grand type au visage en lame de couteau suisse porte sur les épaules une large cape rouge ouverte qui recouvre partiellement son armure... A ses pieds, de grandes bottes cavalières en chevreau et au côté gauche s’impose la lourde épée de Chef pour cet orgueilleux ecclésiastique assoiffé de pouvoir. Avec plus de 30.000 hommes sous ses ordres, il assiège La Rochelle, en flammes au lointain…

1620. Le duc de Rohan et son frère, le flamboyant baron de Soubise, s'opposent à Louis XIII. Ce roi veut en finir avec la politique de concorde que son père, Henri IV, a imposé aux catholiques et aux protestants. Il veut interdire les assemblées politiques huguenotes, démolir les remparts des villes protestantes, empêcher l’autonomie naissante d’un vaste territoire, de la Loire au Quercy, englobant le Languedoc et le Vivarais… Colombe de Salisse est chargée par les Rohan d'une mission périlleuse. Dans la folie de cette décennie guerrière, la jeune femme intrépide affronte directement le froid et calculateur cardinal de Richelieu et ses bretteurs vêtus de noir qui, partout, perpétuent leurs basses œuvres. Au gré de ses exploits, Colombe se forge de solides amitiés, le maître d'armes Hubert Pancrate, Sauvé, un jeune orphelin devenu troubadour, bientôt un vieux soldat déserteur... Alors que le chevalier de Grainville, son amour de jeunesse, part à sa recherche, Colombe ne reste pas insensible aux charmes de Benjamin de Soubise et à ceux des corsaires rochelais....

Porté par un rythme haletant et intrépide, ce roman nous plonge dans une période historique peu connue. Il ne s’agit pas seulement d’un récit de conquêtes et des débuts de la monarchie absolue fondée sur une scrupuleuse documentation, car l’ouvrage fait la part belle aux divertissements populaires : charades des soirées improvisées, farces bouffonnes et satiriques d’une troupe de comédiens ambulants, poésie amoureuse des poètes du temps. Alain Bellet sait manier l’épée et la plume comme un vrai mousquetaire !

 

Diffusé principalement dans les librairies du grand Languedoc, l’ouvrage peut être commandé dans toutes les bonnes boutiques ou sur internet (Librairie Eyrolles ; Librairie Jean Calvin ; Les Libraires.fr).

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L
Je ne connais absolument pas personnellement Alain Bellet, ni d'ailleurs aucun des membres de Critica Masonica, mais je crois avoir appris à les connaître, ou à les approcher, à travers le présent site de Critica Masonica.<br /> Sauf erreur, si nous parlons du même Alain Bellet, il me semble être aussi partie prenante dans l'aventure estivale annuelle, et désormais bien installée, des "Chemins de la Tolérance", dans les Cévennes, du côté de Valleraugue, au dessus du Vigan, pour le situer vite.<br /> Ces chemins de la Tolérance me sont également inconnus, mais je crois qu'il m'appartiendra d'organiser un jour un déplacement dans ces coins non pas reculés, mais désaxés au sens d'en dehors des axes habituels de circulation, des axes de transhumance. Et peut-être même que je parle, là autant des axes de circulation géographiques, de transport, de "chemins" au premier sens du terme, que d'axes de circulation "intellectuels". Les "Chemins de la Tolérance étant, puisque situés en dehors des axes de circulation, éminemment originaux à plus d'un point de vue. En tout cas, c'est ainsi que je le perçois à travers la façon dont Critica Masonica l'évoque chaque année. C'est ici que j'ai découvert, par exemple, La Beaumelle.<br /> J'avais également remarqué Alain Bellet lorsqu'ici-même, sur le site, le 29 avril 2020, il avait exposé une réflexion des plus intéressantes sur la notion de frontière. Sous couvert de Covid 19 et de ses contraintes imposées, il préconisait: "Interrogeons la frontière avant de la contraindre". Le thème m'intéresse, son point de vue m'a intéressé, et je ne désespère pas de trouver un peu de temps, non pas pour lui apporter la contradiction, ce qui n'est pas le principal, mais peut-être pour venir compléter et suggérer des angles de vues un peu différents. Cette notion de frontière n'étant peut-être pas autant négative, ou pessimiste, que ce qu'il a semblé vouloir nous dire.<br /> Mais je m'éloigne du sujet du jour. Donc nous sommes au 400ème anniversaire des actes de répression du Cardinal? Je connais assez mal les terres cévenoles, mais je sais combien elles ont pu être déchirées par cette répression étatique, et catholique, envers des protestants bien implantés dans la région. Encore aujourd'hui, je crois bien, il est des villages bien séparés entre catholiques et protestants. Ce faisant, je me demande aussi qu'elle peut être l'implantation maçonnique dans cette partie des Cévennes. Par exemple, y est-elle perçue comme un élément de tolérance en cette terre de guerres de religion? Il y a quelques années cela a été publié en 2014, j'avais pu acquérir un ouvrage " La franc-maçonnerie dans le Gard septentrional", édité par les Editions du Lien des Chercheurs Cévenols". Cela couvrait Alès, Anduze, Barjac et jusqu'à Saint Ambroix. Je ne sais pas s'il existe l'équivalent pour les Cévennes voisines, balayant Le Vigan, Valleraugue et vers le Cirque de Navacelles et la Cavalerie. En tout cas, jusqu'ici, je n'ai pas su trouver; Mais ai-je bien cherché?
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